Entre un Japon à domicile et quatre ambitieux, l’Asie propose cinq candidats qui, à l’exception sans doute de l’Arabie Saoudite, peuvent espérer jouer un rôle.
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Arabie saoudite : retour vers le futur
Par Boris Ghanem
Versés dans un groupe particulièrement difficile comprenant l’Allemagne, le Brésil et la Côte d’Ivoire, les Saoudiens voudront malgré tout créer la surprise sous la houlette du prometteur Saad al-Shehri. Les Faucons verts sont prédestinés à ne servir que de faire-valoir dans ce groupe mais, comme la Hongrie, espèrent malgré tout déjouer les pronostics. Pour se faire, ils pourront compter sur l’expertise d’Al-Shehri, passé maître dans la formation des jeunes dans le Royaume. Il a ainsi mené l’Arabie saoudite en finale de l’AFC U19 en 2016, en seizièmes du Mondial U20 en 2017 et à la finale de l’AFC U23 en 2020.
Pour cette édition, il a fait appel au trio d’Al-Hilal, véritable locomotive du football saoudien, pour encadrer ses (plus très) jeunes pousses. Al-Faraj, Al-Dawsari et Al-Shahrani, 176 sélections à eux trois, feront office de vétérans dans un groupe dont plus d’une dizaine de joueurs ont déjà connu les joies de l’équipe nationale, dans la grande revue d’effectif d’Hervé Renard. On retiendra quelques noms à suivre comme l’ailier Al-Ghareeb, Mukhtar Ali qui a représenté l’Angleterre en jeunes, le tank buteur Al-Hamdan ou Turki al-Ammar, the next big thing du football saoudien. La moyenne d’âge est d’ailleurs assez haute puisque seuls les deux derniers (et Aymen Yahya) ont vingt-et-un ans ou moins.
Une équipe avec du talent et de l’expérience donc ; cependant, il faudra redoubler d’effort et compter sur un soupçon de chance pour se sortir d’un groupe un peu trop corsé pour des Saoudiens techniques mais dont le déficit physique et tactique risque de les faire exploser contre les grosses cylindrées. À voir si leur seconde participation après 1984 sera couronnée de plus de succès. Ironie du tirage, le Brésil et l’Allemagne de l’Ouest se dressaient déjà sur la route des Saoudiens. Résultat ? Deux défaites bien salées (ainsi que contre le Maroc) pour renvoyer les Verts à la maison.
Le groupe
Gardiens : Mohammed Al Rubaie (Al-Ahli), Amin Bukhari (Al-Ain), Zaid Al-Bawardi (Al-Shabab)
Défenseurs : Abdulbasit Hindi (Al-Ahli), Hamad Al-Yami (Al-Qadsiah), Khalifah Al-Dawsari (Al-Qadsiah), Saud Abdulhamid (Al-Ittihad), Abdulelah Al-Amri (Al-Nassr), Abdullah Hassoun (Al-Ahli)
Milieux : Sami Al-Najei (Al-Nassr), Ali Al-Hassan (Al-Nassr), Nasser Al-Omran (Al-Shabab), Turki Al-Ammar (Al-Shabab), Ayman Al-Khulaif (Al-Wehda), Yasser Al-Shahrani* (Al-Hilal), Salman Al-Faraj* (Al-Hilal), Abdulrahman Ghareeb (Al-Ahli), Mukhtar Ali (Al-Nassr)
Attaquants : Abdulrahman Al-Yami (Al-Ittihad), Ayman Yahya (Al-Nassr), Abdullah Al-Hamdan (Al-Hilal), Salem Al-Dawsari* (Al-Hilal)
La Corée du Sud vise une médaille
Par Baptiste Mourigal
Après une sortie de route surprise en 2016, la Corée du Sud se rend à Tokyo avec des ambitions clairement affichées : revenir au pays avec une médaille autour du cou. Pour se faire, Kim Hak-bum a fait fi des situations militaires de chacun pour former le meilleur groupe possible à ses yeux.
Parmi les trois gardiens sélectionnés par Kim Hak-bum, un seul est titulaire indiscutable dans son club. Il s'agit de Song Bum-keun (Jeonbuk) qui en est déjà à sa quatrième saison professionnelle dans les buts des Green Warriors. Considéré comme l'avenir de la Corée du Sud à son poste et attirant quelques regards étrangers, Song Bum-keun était titulaire lors de la victoire en Coupe d'Asie U23 et devrait l'être à Tokyo. Néanmoins, la saison 2021 n'est pas sa meilleure et il accuse le coup à la fois en club et en sélection, en témoigne son erreur en amical face à la France. Kim Hak-bum pourrait alors lui préférer Ahn Joon-soo (Busan), plus précis dans son jeu au pied mais un cran en dessous dans les autres caractéristiques du poste, en temps normal. Surtout, Ahn Joon-soo souffre d'un manque d'expérience cruel au plus haut niveau. Revenu du Japon où il n'a joué qu'en J.League 2 et 3, il n'a disputé que cinq rencontres avec Busan I'Park en K League 2. An Chan-gi (Suwon Bluewings) qui n'a toujours pas connu les joies de disputer la moindre minute professionnelle sera le troisième gardien.
Les années passent mais les maux de la Corée du Sud restent les mêmes : comment solidifier la défense ? À Tokyo, ce sera une nouvelle fois le tendon d'Achille de cette sélection. Commençons par les latéraux : Kang Yoon-seong (Jeju), Kim Jin-ya (Seoul), Seol Young-woo (Ulsan) et Lee You-hyeon (Jeonbuk). Tous les quatre sont plus à l'aise offensivement que défensivement et ça se ressent sur chaque attaque adverse. Kang Yoon-seong, qui évolue à droite, à néanmoins plus l'habitude de jouer comme piston dans un schéma avec une défense à trois alors que ces coéquipiers sont plus généralement alignés dans une défense classique à quatre. Lee You-hyeon, arrivé à Jeonbuk cette saison, est également un ailier droit et devrait être le titulaire à ce poste même si Kim Hak-bum à tendance à utiliser ses deux autres latéraux que son Kim Jin-ya et Seol Young-woo, plus à l'aise à gauche. Quoi qu'il en soit, tous ses latéraux connaissent des saisons difficiles en club puisqu'ils sont tous des doublures.
En défense centrale, Kim Hak-bum devrait s'appuyer sur deux jeunes garçons qui forment une partie de la défense de Daegu : Jeong Tae-wook et Kim Jae-woo. Le premier cité, à défaut d'être très rapide, s'appuie sur sa grande taille, son jeu de tête et son impact physique alors que le second est un joueur un peu plus complet mais pas à l'abri d'un mauvais placement où d'une mauvaise anticipation. Il faudra aussi surveiller si Lee Sang-min (Seoul E-Land), capitaine de la sélection à la Coupe d'Asie U23, aura sa chance, lui qui paraît être un cran au-dessus des deux déjà cités, mais n'ayant pas l'expérience du plus haut niveau. Pour accompagner ces trois jeunes joueurs, Kim Hak-bum comptait sur Kim Min-jae (Beijing Guoan) mais ce sera finalement Park Ji-soo (Gimcheon Sangmu) qui ira à Tokyo. Un choix incompréhensible au regard des dernières prestations du joueur, enchaînant les erreurs. Le milieu de terrain de la Corée du Sud est un chantier et les joueurs devront apprendre rapidement à jouer ensemble pour obtenir un milieu performant. À la récupération, Won Du-jae (Ulsan) sera attendu sur la scène internationale. À ses côtés, Kim Jin-gyu (Busan I'Park) pourrait être le compagnon parfait, étant en mesure de relier défense et attaque à la perfection en club. Mais Kim Hak-bum semble plus apte à utiliser Kim Dong-hyun (Gangwon) qui a un profil plus défensif et ainsi opter pour deux récupérateurs. En n°10, le poste devrait revenir à Lee Kang-in (Valence) qui doit devenir le maître à jouer de cette équipe. Un poste convoité également par Lee Dong-gyeong (Ulsan). Kim Hak-bum possède là deux joueurs talentueux pour animer l'attaque. Reste à savoir quel sera le rôle de Jeong Seung-won (Daegu) qui excelle sur l'aile droite en club mais qui semble prendre le chemin du milieu avec les U23 où ses capacités ne sont pas utilisées à leur maximum. Sur le front de l'attaque, Kim Hak-bum aura des maux de tête. Si le poste de n°9 devrait arriver dans les pieds de Hwang Ui-jo (Bordeaux), son homme de main, sur les ailes les candidats se bousculent. Sur le flanc droit, la pépite de Pohang, Song Min-kyu devrait être alignée. À gauche, la place se jouera entre deux autres talents de K League : Lee Dong-jun (Ulsan) et Um Won-sang (Gwangju). Enfin, le versatile Kwon Chang-hoon (Suwon Bluewings) a également sa carte à jouer. Avec tous ces joueurs, la Corée du Sud est armée offensivement.
La Corée du Sud conserve donc ses faiblesses au fil des années, à savoir la défense, et ses points forts c'est-à-dire l'attaque. Toutefois, les Guerriers Taeguk se rendent au Japon sans certitude et sans aucune visibilité sur leur équipe type. Kim Hak-bum devra trouver la bonne formule au milieu de terrain, l'obligeant certainement à modifier sa vision des choses à la suite des deux matchs de préparation face à l'Argentine (2-2) et la France (1-2). Il faudra également qu'il change son approche des matchs, souvent abordés avec la peur ainsi qu'améliorer ses changements en cours de jeu qui sont assez incompréhensibles. Auquel cas, la Corée du Sud fonce droit vers un désastre.
Le groupe
Gardiens : Song Bum-keun (Jeonbuk), Ahn Joon-soo (Busan), An Chan-gi (Suwon Bluewings)
Défenseurs : Park Ji-soo (Gimcheon Sangmu)*, Kim Jae-woo (Daegu), Kim Jin-ya (Seoul), Seol Young-woo (Ulsan), Lee You-hyeon (Jeonbuk), Jeong Tae-wook (Daegu), Kang Yoon-seong (Jeju)
Milieux : Kim Dong-hyun (Gangwon), Won Du-jae (Ulsan), Lee Kang-in (Valence), Lee Dong-gyeong (Ulsan), Jeong Seung-won (Daegu), Kim Jin-gyu (Busan), Kwon chang-hoon (Suwon Bluewings)*
Attaquants : Song Min-kyu (Pohang), Um Won-sang (Gwangju), Lee Dong-jun (Ulsan), Hwang Ui-jo (Bordeaux)*
Le Japon veut frapper un grand coup
Par Nicolas Treuscor
Le moment de vérité est enfin arrivé pour les jeunes Samouraïs puisque les Jeux qu’ils disputeront en tant qu’hôtes démarrent enfin, même s’ils n’auront pas le soutien populaire attendu puisque tout sera à huis-clos... L’ambition affichée est assumée : une médaille et plutôt l’or que le reste. Des années et des années de préparation dans cet unique but (participation à la Copa America ou à des AFC U23 avec l’équipe U21 dans l’optique des Jeux, J.League mise en pause pour libérer tout le monde) vont donc amener beaucoup d’attentes autour d’une sélection qui n’a jamais semblée aussi prête qu’avant le jour J.
Les matchs de préparation ont été à la hauteur avec notamment un bon 1-1 face à l’Espagne et un onze type de qualité est maintenant clairement défini. Pour mener les U24, des éléments clés de l’équipe nationale senior sont bien présents. La défense centrale sera composée de ce qui se fait de mieux avec Takehiro Tomiyasu et l’inoxydable Maya Yoshida pour ce qui est la charnière type du Samurai Blue. Autres tauliers de la sélection A, Hiroki Sakai (Urawa Reds) et Wataru Endo (VfB Stuttgart) complètent le casting des joueurs over-age. La colonne vertébrale sera donc très solide avec en plus Ao Tanaka en soutien d’Endo, lui qui sort de dix-huit mois exceptionnels en J.League avec Kawasaki Frontale et qui découvrira l’Allemagne après les Jeux avec Düsseldorf. Le secteur offensif est donc dépourvu d’expérience, et pour cause, il n’y en a pas tellement besoin vu le talent des jeunes ! La triplette Takefusa Kubo – Ritsu Doan – Kaoru Mitoma peut faire la différence à tout moment et ils auront même de la concurrence avec des joueurs comme Koji Miyoshi (Antwerp) ou Yuki Soma (Nagoya Grampus) également très affutés.
Les points d’interrogation concernent deux postes pauvres du football nippon depuis un certain moment. Ayase Ueda qui devait être l’avant-centre de l’équipe s’est blessé et sera sans doute supplée par Daichi Hayashi (Sagan Tosu). Un bon joueur mais qui présente moins de garanties et qui est moins habitué à ce genre de matchs avec la sélection. L’autre point de questionnement concerne le gardien de but. Titulaire depuis quelques années, Keisuke Osako (Sanfrecce Hiroshima) paie sa forme très moyenne depuis des mois et ça sera sans doute Kosei Tani (Shonan Bellmare) qui en profitera entre les poteaux Japonais, lui qui est devenu un des tout meilleurs gardiens du championnat.
Le Japon n’hérite cependant pas d’un groupe facile avec le Mexique et la France en principaux rivaux. Il ne faudra pas rater le premier test prévu dès demain face à l’Afrique du Sud pour ce qui sera le début d’une aventure que l’on espère pleine de beaux moments pour les locaux dans des Jeux Olympiques qui ne risquent pas d’être ceux tant attendus depuis des années par le pays.
Le groupe
Gardiens : Keisuke Osako (Sanfrecce Hiroshima), Kosei Tani (Shonan Bellmare), Zion Suzuki (Urawa Red Diamonds)
Défenseurs : Hiroki Sakai (Urawa Red Diamonds)*, Yuta Nakayama (PEC Zwolle), Ko Itakura (Groningen), Maya Yoshida (Sampdoria)*, Reo Hatate (Kawasaki Frontale), Takehiro Tomiyasu (Boulogne), Daiki Hashioka (Saint-Trond), Koki Machida (Kashima Antlers), Ayumu Seko (Cerezo Osaka)
Milieux : Wataru Endo (Stuttgart)*, Takefusa Kubo (Real Madrid), Koji Miyoshi (Antwerp), Ritsu Doan (PSV), Kaoru Mitoma (Kawasaki Frontale), Ao Tanaka (Kawasaki Frontale), Yuki Soma (Nagoya Grampus)
Attaquants : Ayase Ueda (Kashima Antlers), Daizen Maeda (Yokohama F. Marinos), Daichi Hayashi (Sagan Tosu)
L’Australie veut passer par le jeu
Par Antoine Blanchet-Quérin
Treize ans après les Jeux olympiques de Beijing, les Olyroos seront de retour sous la flamme olympique. Le parcours de la sélection australienne a été poussif : vainqueurs de leur groupe avec seulement une victoire en trois matchs, les Australiens se sont fait stopper par la Corée du Sud en demi-finale avant d’arracher un ticket pour Tokyo face à l’Ouzbékistan, après une courte victoire (1-0) sur un but de Nicholas D’Agostino. Et si le parcours pour parvenir aux JO a été difficile, que dire du groupe promis à Graham Arnold et sa bande : Espagne, Argentine et Égypte comme adversaires dans la poule C.
Pour parvenir à bousculer la hiérarchie, Graham Arnold s’est appuyé sur une sélection nationale australienne rajeunie afin d’offrir davantage d’expérience à ses U23 chez les A et ainsi aborder Tokyo avec un groupe véritablement prêt. « Je suis vraiment excité d'aller au Japon. Je m'attends à ce que nous surprenions le monde entier, que nous n'essayions pas de ne pas perdre le match, mais que nous nous attendions à le gagner, quel que soit notre adversaire » a ainsi annoncé le sélectionneur. Le message est très clair, les Australiens viendront pour jouer emmenés par Mitchell Duke (trente ans), seul joueur joker utilisé par le sélectionneur national. Arnold a confiance en ses jeunes et leur donnent tout le crédit et sa confiance pour de sortir de ce premier tour.
Pour constituer la liste des Olyroos, le sélectionneur Graham Arnold s’est donc appuyé sur sa dernière liste des Socceroos, Denis Genreau, Connor Metcalfe, Harry Souttar et Mitchell Duke étant du voyage au Koweït quand la sélection a brillamment passé le deuxième tour qualificatif pour la Coupe du Monde 2022 et de la Coupe d’Asie 2023, et a ajouté quelques jeunes talents. Si les Européens suivront avec attention Daniel Arzani et l’appelé surprise Caleb Watts, les amateurs de A-League croiseront quelques noms bien connus comme les récents champions Nathaniel Atkinson et Tom Glover ou le finaliste Joel King, élu meilleur jeune de la saison, ou encore le duo du Western United Dylan Pierias – Lachlan Wales.
Le groupe
Gardiens : Thomas Glover (Melbourne City), Ashley Maynard-Brewer (Charlton Athletic) et Jordan Holmes (Ebbsfleet United)
Défenseurs : Nathaniel Atkinson (Melbourne City), Thomas Deng (Urawa), Joel King (Sydney FC), Kye Rowles (Central Coast Mariners), Harry Souttar (Stoke City) et Jay Rich-Baghuelou (Crystal Palace)
Milieux : Keanu Baccus (Western Sydney Wanderers), Denis Genreau (Macarthur FC), Riley McGree (Birmingham City), Connor Metcalfe (Melbourne City FC), Dylan Pierias (Western United), Caleb Watts (Southampton), Cameron Devlin (Newcastle Jets),
Attaquants : Daniel Arzani (Manchester City), Nicholas D’Agostino (Perth Glory), Mitchell Duke* (Al-Taawon) et Reno Piscopo (Wellington Phoenix), Marco Tilio (Melbourne City), Lachlan Wales (Western United).
[BONUS OCÉANIE] Puis que l’Australie nous emmène dans l’ancienne Océanie du football, on en profite pour regarder chez le voisin, lui aussi qualifié pour les JO.
Nouvelle-Zélande : la surprise des Jeux Olympiques ?
Par Antoine Blanchet-Quérin
Les Olywhites pourront-ils s’appuyer sur les bons résultats de la dernière Coupe du monde 2019 des moins de vingt en Pologne ? Danny Hay compte bien profiter des Liberato Cacace et autre encore de Gianni Stensness pour aider la fougère argentée à grimper aux meilleures places des Jeux Olympiques. La partie qualification ayant été qu’une formalité (trente-trois buts en cinq matchs, trois en phase de groupes et deux en phase finale), les oppositions sur le sol nippon permettront véritablement de juger le potentiel de cette génération dorée de kiwis. Néanmoins, Hay fera sans la star de l’équipe nationale, Sarpreet Singh. Le joueur a préféré rester en Europe afin de décrocher un prêt depuis le Bayern pour enchaîner les temps de jeu avec une équipe première (pari réussi puisqu’il s’est engagé avec le SSV Jahn Regensburg en deuxième division allemande). La liste reste tout de même assez solide, pouvant même espérer se hisser au-delà de la phase de groupe face à la Corée du Sud, la Roumanie ou bien encore le Honduras. De ce voyage à Tokyo, Chris Wood (vingt-neuf ans), Winston Reid (trente-trois ans) et Michael Boxall d’un an de moins seront les trois joueurs de plus de vingt-trois ans appelés.
D’autant que le groupe néozed est intéressant sur le papier. En plus de Chris Wood (vingt-neuf ans) sur le front de l’attaque, l’avant-centre de Burnley vient de conclure une saison à trente-sept matchs et douze buts, Hay a été chercher Michael Boxall (trente-deux ans) et ses trente-trois sélections, défenseur de Minnesota United, et Winston Reid (trente-deux ans), promu en Premier League avec Brentford où il était prêté cette saison et comptant vingt-cinq sélections avec les AllWhites. Huit des quinze joueurs âgés de moins de vingt-quatre ans ont déjà été appelés en A, à l’image d’Elijah Just, Callum McCowatt, Joe Bell, Clayton Lewis, Liberato Cacace, Dane Ingham, Nando Pijnaker, et le gardien de but Michael Woud. Danny Hay a également appelé Joey Champness, récent naturalisé au pays de la fougère argentée. Le footballeur a pris une année sabbatique pour consacrer au rap est revenu dans le milieu du football et du côté du Brisbane Roar. Un bon retour dans le championnat de A-League qui lui offre une place dans la liste néo-zélandaise.
Le groupe
Gardiens : Michael Woud (Almere City), Jamie Searle (Swansea City).
Défenseurs : George Stanger (Hamilton Academical), Winston Reid* (West Ham), Nando Pijnaker (Rio Ave), Dane Ingham (sans club), Callan Elliot (AÓ Xanthi), Liberato Cacace (Saint-Trond) et Michael Boxall* (Minnesota United).
Milieux : Gianni Stensness (Central Coast Mariners), Marko Stamenic (FC Copenhague), Clayton Lewis (Wellington Phoenix), Elijah Just (FC Helsingør), Joey Champness (Brisbane Roar) et Joe Bell (Viking FK Stavanger).
Attaquants : Chris Wood* (Burnley), Ben Waine (Wellington Phoenix) et Callum McCowatt (FC Helsingør).
