Paulo Bento a dévoilé la liste des vingt-six joueurs (et un réserviste) qui iront défendre les chances de la Corée du Sud au Qatar à partir du 24 novembre prochain. Une liste qui reste classique et dans la continuité des précédentes.

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Après un Mondial 2018 manqué, mais terminé sur une très bonne note à la suite de la victoire sur l’Allemagne (2-0) entraînant l’élimination du champion du monde en titre, la Corée du Sud a mis un terme au court mandat de Shin Tae-yong à la tête de la sélection. La Korea Football Association s’est ensuite mise à chercher un entraîneur ayant gagné des titres en Europe et avec de l’expérience. Adieu donc la piste d’un sélectionneur local qui connait les joueurs et qui sait exploiter au maximum leur capacité. Il fallait du clinquant, un nom qui envoie. Plusieurs sont passés comme Luiz Felipe Scolari et André Villas-Boas. Devant le refus de ces hommes, l’exigence est descendue d’un écran avec la rumeur Vahid Halilhodžić avant que la KFA ne porte définitivement son choix sur Paulo Bento. Ce dernier remplissait-il les critères de la KFA ? Deux Coupes du Portugal en 2007 et 2008 sont-elles des titres conséquents ? Géographiquement oui. Mener le Portugal à une demi-finale de l’Euro en 2012 et à un échec à la Coupe du Monde 2014 est-ce suffisant pour avoir « l’expérience » demandée ? Sans aucun doute, oui. La KFA n’a pas semblé vouloir chercher plus loin. Elle n’a pas voulu voir que deux Coupes du Portugal n’ont rien d’extraordinaire et que Paulo Bento avait connu trois expériences catastrophiques depuis : au Brésil avec Cruzeiro, en Grèce avec Olympiakos et enfin en Chine avec Chongqing Lifan. La KFA nomme également un entraîneur qui ne semble pas s’être renseigné sur l’équipe qui lui est confiée en ne connaissant pas le dernier résultat de la Corée du Sud à la Coupe d’Asie 2015 : « J’ai entendu dire que la Corée du Sud avait terminée deuxième ou troisième de la Coupe d’Asie ». Bref, l’histoire est déjà mal embarquée avant même d’être débutée.

Le premier objectif pour Paulo Bento est alors d’aller gagner la Coupe d’Asie 2019 au Émirats arabes unis. Mais comment voulez-vous monter une équipe en quatre mois pour gagner une compétition quand vous ne connaissez rien du pays et des joueurs et en disputant moins d’une dizaine de matchs ? C’est impossible et la Corée du Sud est sortie en quarts de finale par le pays hôte (1-0) futur vainqueur de l’épreuve. Désormais, Paulo Bento a pour mission de qualifier les Guerriers Taeguk pour le Mondial 2022, de nouveau au Qatar. Positionnée dans le Groupe H lors du second tour, la Corée du Sud ne tremble pas, mais ne convainc pas notamment loin de ses bases, au Liban et en Corée du Nord (dans un contexte particulier). Lors du troisième tour, même schéma, la Corée du Sud se qualifie aisément, mais sans convaincre si ce n’est sur un match, face à l’Iran alors que les deux équipes n’ont plus rien à jouer en étant d’ores et déjà qualifiées (2-0). L’ultime rencontre perdue face aux Émirats arabes unis met en lumière toute la faiblesse d’une équipe qui continue de se chercher dans son jeu sous un sélectionneur qui semble perdu dans ses choix d’hommes et de tactique. Les derniers matchs amicaux n’auront pas levé les doutes malgré une nul face au Costa Rica (2-2) et deux victoires face au Cameroun et à l’Islande (1-0).

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La liste communiquée par Paulo Bento avant la compétition ne comporte finalement aucune surprise. Le sélectionneur portugais continue de s’appuyer sur ses joueurs de confiance quitte à ne pas prendre ceux qui ont réalisé de très bonnes saisons comme Lee Seung-woo, Kim Dae-won et Um Won-sang sur les flancs ou encore Joo Min-kyu en attaque. La seule petite surprise reste finalement la convocation de Lee Kang-in, boudé pendant plusieurs mois par Paulo Bento mais qui est bien du voyage au Qatar. Revue d’effectif.

Les gardiens

Kim Seung-gyu (32 ans / 67 sélections / Al-Shabab) : gardien connu et reconnu en Asie, et dans le monde à la suite de sa très belle boulette de 2019 face à Pohang, il a débuté sa carrière dans son club formateur d’Ulsan en 2008 où il s’est véritablement imposé en 2013, profitant des blessures de son concurrent direct. Il remporte ainsi une Asian Champions League en 2012 et connait ses premières sélections en équipe nationale. En 2016, il s’envole pour le Japon et devient le gardien du Vissel Kobe jusqu’en 2019 où, faute de temps jeu à la suite des nombreuses arrivées d’étrangers dans l’équipe, il revient en Corée du Sud pour enfiler de nouveau la tunique d’Ulsan puis de repartir au Japon en 2020, à Kashiwa Reysol. Depuis 2022, il évolue avec Al-Shabab en Arabie saoudite. En équipe nationale, il a participé à deux Coupes du Monde (2014 et 2018) ne jouant que la dernière rencontre de la phase de groupes en 2014 (la Corée du Sud étant déjà éliminée) alors même qu’il était le favori pour le poste en Russie. Mais depuis l’arrivée de Paulo Bento en 2018, Kim Seung-gyu est le gardien titulaire indiscutable grâce à son jeu au pied fiable et surtout supérieur à celui de ses concurrents, ce qui lui permet de participer à la construction du jeu comme le souhaite le sélectionneur portugais. Mais ses qualités ne s’arrêtent pas là, Kim Seung-gyu est également un gardien bon sur sa ligne et doté de très bons réflexes.

Jo Hyeon-woo (31 ans / 22 sélections / Ulsan) : le meilleur gardien de K League depuis plusieurs années maintenant, Jo Hyeon-woo a été formé à Sunmoon University avant de débuter sa carrière à Daegu en 2013, puis de rejoindre Ulsan en 2020, prenant la relève de Kim Seung-gyu. Équipe avec laquelle il a remporté l’Asian Champions League (2020) et plus récemment la K League (2022). Il débute sa carrière internationale en 2017 et est retenu pour jouer la Coupe du Monde 2018 où, à la surprise générale, il prend la place de titulaire à Kim Seung-gyu. Après des matchs de grande qualité dont celui face à l’Allemagne, Jo Hyeon-woo se fait surnommer le « De Gea coréen » et se fait une petite renommée en Europe qui font jaillir des rumeurs de transfert. Sans succès malgré sa victoire aux Asian Games 2018 qui lui permet d’échapper au service militaire. Jo Hyeon-woo reste néanmoins un gardien capable de gestes incroyables, très bon sur sa ligne, vif dans pour sortie dans les pieds adverses, mais ayant trop tendance à repousser les ballons plutôt que de les capter et avec un jeu au pied qui peut encore s’améliorer. Raison pour laquelle il a été relégué sur le banc sous Paulo Bento. 

Song Bum-keun (25 ans / 1 sélection / Jeonbuk) : la relève sud-coréenne au poste de gardien but, Song Bum-keun est encore en phase d’apprentissage. Titulaire indiscutable dans les buts du géant Jeonbuk où il a débuté sa carrière en 2018 après avoir été formé à Korea University, il est déjà vainqueur de quatre K League (2018 à 2021), mais aussi des Asian Games 2018. Song Bum-keun a connu son unique sélection en équipe nationale cette saison lors du match face à Hong Kong en EAFF Championship. Mais il manque encore de constance et continue de s’améliorer année après année dans ses réflexes sans pour autant atteindre le niveau de ses deux ainés.  Son jeu au pied reste toutefois solide. Il doit également progresser dans ses sorties et dans la communication avec sa défense, deux domaines qui lui jouent régulièrement des mauvais tours.

Les défenseurs

Kim Min-jae (25 ans / défenseur central / 44 sélections / SSC Napoli) : est-il encore nécessaire de présenter le « Monster », dont nous faisions le portrait dès le premier numéro de notre magazine ? Depuis ses débuts en 2017 à Jeonbuk, il ne cesse de progresser et a rejoint l’Europe en 2021 du côté de Fenerbahçe avant de signer à Naples un an plus tard. Il s’est imposé comme titulaire en Italie et participe au très bon début de saison du club. International depuis ses débuts avec le maillot des Guerriers Taeguk en 2017, il a manqué la Coupe du Monde 2018 sur blessure. Titulaire indiscutable dans l’axe de la défense, Kim Min-jae reste toutefois un joueur différent de celui qu’il est en club. Même très solide, il se montre trop « fougueux » et commet de nombreuses erreurs qui peuvent coûter cher à son équipe, là où il se montre plus posé en club. Le syndrome du super héros comme nombre de ses compatriotes. En tout état de cause, il sera l’un des atouts de la sélection sud-coréenne au Qatar.

Kim Young-gwon (32 ans / défenseur central / 96 sélections / Ulsan) : le vice-capitaine de la sélection et deuxième joueur le plus expérimenté du groupe, Kim Young-gwon a débuté sa carrière au Japon en 2010 au FC Tokyo, avant de poursuivre à Omiya Ardija puis de rejoindre le géant chinois Guangzhou Evergrande dès 2012. En 2019, il revient au Japon, du côté du Gamba Osaka avant de s’engager avec Ulsan en 2022 sous les ordres de Hong Myung-bo avec qui il a remporté la médaille de bronze aux Jeux Olympiques de Londres en 2012. Kim Young-gwon a un palmarès bien fourni puisqu’il a remporté deux Asian Champions League (2013 et 2015), six Chinese Super League (2012 à 2017) et une K League (2022). Il a fait ses débuts internationaux en 2010 à vingt ans et a déjà disputé deux Coupes du Monde (2014 et 2018). Lors de l’évènement russe, il est celui qui a ouvert le score face à l’Allemagne (victoire 2-0). Positionné axe gauche dans la défense centrale, il forme la paire avec Kim Min-jae. Ancien joueur de futsal, il est doué techniquement et sa capacité à être plus posé et réfléchi que son jeune compatriote permet une bonne complémentarité entre les deux hommes. Néanmoins, lui aussi est moins serein en sélection qu’en club et fait des erreurs d’inattention. Il reste toutefois un taulier de l’équipe.

Kwon Kyung-won (30 ans / défenseur central / 28 sélections / Gamba Osaka) :  formé à Jeonbuk où il a débuté sa carrière en 2013, Kwon Kyung-won a rapidement quitté la K League puisqu’il a évolué à Al Ahli de 2015 à 2017 puis à Tianjin Qanjian entre 2017 et 2019 avant de revenir à Jeonbuk afin d’effectuer son service militaire avec Sangju/Gimcheon Sangmu entre 2020 et 2021. Après une fin d’année 2021 avec Seongnam, il a rejoint le Gamba Osaka en 2022 pour remplacer Kim Young-gwon dans la défense centrale du club japonais. Champion de Corée du Sud en 2019 et des Émirats arabes unis en 2016, il n’a été appelé en sélection qu’en 2017 lorsque Shin Tae-yong a pris les commandes de l’équipe. Capable d’évoluer également en milieu défensif, Kwon Kyung-won est un joueur similaire à Kim Young-gwon même s’il manque de solidité dans les duels avec ses adversaires. Il pourra être utilisé dans une défense à trois au Qatar.

Cho Yu-min (25 ans / défenseur central / 4 sélections / Daejeon) : formé à Chungang University avant de rejoindre Suwon FC en 2018 puis l’ambitieux Daejeon en 2022 dont il devient capitaine et avec qui il participe à la montée du club en K League 1, Cho Yu-min a connu sa première convocation en équipe nationale en mai 2022 avant de connaitre sa première sélection face à la Chine lors de l’EAFF Championship. En 2018, il a participé à la victoire des Sud-Coréens aux Asian Games et échappe ainsi au service militaire de deux ans. Habitué à évoluer dans sur la droite d’une défense à trois avec Daejeon, mais aussi milieu défensif, Cho Yu-min est à l’aise avec le ballon et anticipe les passes et mouvements des adversaires plutôt que de jouer les un contre un. Il n’hésite pas non plus à monter balle au pied pour apporter le surnombre ou participer à la construction du jeu. Une carte supplémentaire entre les mains de Paulo Bento. Petite anecdote, Cho Yu-min est marié à Park So-yeon, célèbre chanteuse du groupe T-ara de dix ans son ainé et dont la cérémonie devait avoir lieu en novembre avant d’être repoussée pour cause de Coupe du Monde.

Kim Moon-hwan (27 ans / latéral droit / 22 sélections / Jeonbuk) : également formé à Chungang University, Kim Moon-hwan a débuté sa carrière à Busan I’Park en 2017 avant de rejoindre la MLS et le Los Angeles FC en 2021. Après un an aux États-Unis, il revient au pays en vue de la Coupe du Monde et s’engage pour Jeonbuk où il pousse Lee Yong, son concurrent en sélection, sur le banc. Formant une paire très offensive et efficace avec Lee Dong-jun sur le flanc droit de l’équipe de Busan, il connait sa première sélection internationale en septembre 2018, quelques jours après avoir remporté les Asian Games. Tourné surtout vers l’attaque avec une bonne capacité de débordement et de centre, Kim Moon-hwan reste néanmoins en difficulté sur les phases défensives. Jouant très haut, il est souvent absent ou en retard face à son vis à vis et laisse de nombreux espaces dans son dos.

Yoon Jong-gyu (24 ans / latéral droit / 4 sélections / Seoul) : formé à la Shingal High School, Yoon Jong-gyu signe au FC Seoul en 2017 et est envoyé en prêt à Gyeongnam où il effectue ses premiers matchs professionnels. Il devient un titulaire récurrent à partir de 2019 sous Choi Yong-soo qui lui fait confiance sur le flanc droit de la défense des Rouge et Noir. Si son temps de jeu a diminué en 2020 à la suite du changement d’entraîneur, Yoon Jong-gyu a retrouvé sa place de titulaire en 2021 pour ne plus la quitter. Il a débuté sa carrière internationale en novembre 2020, profitant des blessures de ses concurrents. Peu utilisé, il est néanmoins régulièrement convoqué dans les rassemblements par Paulo Bento. Yoon Jong-gyu est très actif sur son flanc droit, à la fois sur le plan offensif et défensif. Endurant et rapide il ne ménage pas ses efforts. C’est un joueur complet qui n’a pas de grandes qualités, mais pas de gros point faible ce qui lui permet d’être présent au Qatar, pouvant être un juste milieu par rapport à un Kim Moon-hwan très offensif et un Kim Tae-hwan plutôt défensif. En ballotage avec Lee Yong, il a profité des nombreuses blessures du latéral du Suwon FC malgré son année 2022 difficile du côté de Seoul pour être dans l’avion.

Kim Tae-hwan (33 ans / latéral droit / 19 sélections / Ulsan) : formé à University of Ulsan, Kim Tae-hwan a fait ses débuts professionnels en 2010 avec le FC Seoul avant de rejoindre Seongnam en 2013 où il est devenu un cadre de l’équipe. En 2015, il s’engage avec Ulsan, pour revenir dans la ville où il a été formé. Après son service militaire entre 2017 et 2018 avec Sangju Sangmu, il s’est imposé comme un cadre des Tigres dont il est devenu capitaine en 2021. En club, il a remporté trois K League (2010, 2012 et 2022) ainsi qu’une Asian Champions League (2020). Sa relation avec l’équipe nationale reste néanmoins compliquée. Il a connu sa première sélection en 2014, afin de préparer la Coupe du Monde brésilienne à laquelle il ne participe pas. Il est de nouveau appelé en 2018, cette fois pour préparer la Coupe du Monde russe, mais n’est pas retenu dans le groupe final. Il n’a également jamais disputé de Coupe d’Asie et connaitra ainsi sa première grande compétition internationale. Plutôt solide défensivement, Kim Tae-hwan a beaucoup travaillé son jeu offensif et n’hésite pas à monter très haut et déborder, mais son dernier geste manque de justesse pour être une valeur sûre. De nature agressive sur un terrain, n’hésitant pas à mettre des coups, il peut être un poison pour son adversaire pouvant le déstabiliser à tout moment.

Kim Jin-su (30 ans / latéral gauche / 61 sélections / Jeonbuk) : après deux blessures en 2014 et 2018, Kim Jin-su va enfin connaitre les joies de disputer une Coupe du Monde. Meilleur latéral de la Corée du Sud, Kim Jin-su a débuté sa carrière au Japon en 2012 avec l’Albirex Niigata après avoir été formé à la Kyunghee Univeristy et avoir pratiqué le taekwondo. En 2014, après avoir remporté les Asian Games, il fait le grand saut vers l’Europe en signant avec Hoffenheim, mais ne dispute que trente-six rencontres entre 2014 et 2017, sujet aux blessures et n’entrant plus dans les plans de son nouvel entraîneur, Julian Nagelsmann. Finalement, il revient en Corée du Sud et s’engage avec le club de sa ville natale, Jeonbuk. En 2020, il rejoint Al-Nassr, mais se blesse gravement au tendon d’Achille et revient en 2021 à Jeonbuk pour se relancer à l’approche de la Coupe du Monde. En club, il a remporté quatre K League (2017, 2018, 2019 et 2021) et un championnat d’Arabie saoudite (2020). Sa carrière internationale débute en 2013 face à l’Australie et malgré la déception de la Coupe du Monde 2014, il est convoqué pour jouer la Coupe d’Asie en 2015 où la Corée du Sud s’incline en finale face aux Australiens. Peu connu pour être bon défenseur, il excelle sur le plan offensif. Rapide et bon techniquement, il n’hésite pas à se substituer à son ailier et à se retrouver dans la surface adverse pour conclure les actions. Il possède également une très bonne frappe lointaine ce qui lui permet de tirer les coups francs. Il arrive au Qatar en tant que titulaire indiscutable sur le flanc gauche.

Hong Chul (32 ans / latéral gauche / 46 sélections / Daegu) : formé à Dankook University, Hong Chul a fait ses débuts professionnels dans le grand Seongnam des années 2010 avant de rejoindre les Suwon Bluewings en 2013. Il effectue son service militaire entre 2017 et 2018 avec Sangju Sangmu, puis rejoint Ulsan en 2020 avant de s’engager avec Daegu en 2022, victime du grand ménage de Hong Myung-bo. Deux fois vainqueurs de l’Asian Champions League, il n’a jamais remporté la K League, mais est considéré comme l’un des meilleurs latéraux du championnat depuis ses débuts. Sélectionné avec les Guerriers Taeguk pour la première fois en 2011, il n’a pas été convoqué pour la Coupe du Monde 2014 avant de revenir aux affaires en octobre 2014. Mis de côté régulièrement sous l’ère Uli Stielike, il devient un régulier sous Shin Tae-yong en 2018 et dispute le Mondial russe. Paulo Bento en fait un joueur incontournable des rassemblements de la sélection et sa présence n’est pas une surprise malgré des performances sur le déclin à la suite de nombreuses blessures. Le manque de concurrence à son poste lui assure une place de remplaçant à Kim Jin-su. Plutôt axé sur l’attaque lui aussi, il reste néanmoins moins bon dans ce domaine que Kim Jin-su mais est plus performant en défense sans être pour autant extraordinaire.

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Les milieux

Jung Woo-young (32 ans / milieu défensif / 66 sélections / Al-Sadd) : formé à la Kyunghee University, Jung Woo-young a lui aussi débuté sa carrière au Japon avec Kyoto Sanga en 2011. Après une année au Jubilo Iwata en 2013, il rejoint le Vissel Kobe pendant deux saisons puis s’engage en Chine avec le Congqing Lifan avant de revenir au Vissel Kobe en 2018 puis de s’envoler au Qatar pour jouer avec Al-Sadd et évoluer avec puis sous Xavi. C’est avec le club qatari que Jung Woo-young remporte ses uniques succès avec trois championnats du Qatar (2019, 2021 et 2022). Membre de la sélection médaillée de bronze aux Jeux Olympiques 2012, il a fait ses débuts avec le maillot des Guerriers Taeguk en juin 2015 pour remplacer Ki Sung-yueng sur blessure. Malgré des débuts mitigés, il n’a plus quitté la sélection et a participé à la Coupe du Monde 2018 où il a porté le brassard de capitaine. Très actif au milieu de terrain, Jung Woo-young ratisse beaucoup de ballon et joue sur son impact physique pour défier ses adversaires. Une qualité que lui seul possède dans l’effectif de la Corée du Sud. Premier récupérateur, il est également bon dans la relance même s’il a tendance à prendre des risques en voulant réaliser la première passe vers l’avant. Il est un pion essentiel dans la colonne vertébrale de l’équipe et il est également un très bon tireur de coup franc. Titulaire indiscutable lui aussi, il devra faire attention à ne pas récolter trop de cartons jaunes comme en 2018, ce qui lui avait fait manquer le dernier match face à l’Allemagne.

Son Jun-ho (30 ans / milieu défensif / 15 sélections / Shandong Taishan) : formé à Youngnam University, Son Jun-ho a débuté sa carrière professionnelle en 2014 avec les Pohang Steelers avec qui il s’est vite imposé comme métronome du milieu de terrain. Jeonbuk a mis la main sur lui en 2018 avant qu’il tente sa chance en Chine en 2021 avec le Shandong Taishan. Meilleur joueur de K League 2020, Son Jun-ho a remporté trois K League (de 2018 à 2020) et une Chinese Super League (2021). Membre de la sélection victorieuse des Asian Games en 2014, il connait néanmoins sa première sélection tardivement puisqu’il doit attendre janvier 2018. Shin Tae-yong le convoque pour préparer la Coupe du Monde en Russie, mais il n’est pas convoqué pour la compétition. Ses sélections se font également rares sous Paulo Bento et une blessure au genou en 2022 lui a fait craindre de ne pas être appelé pour la Coupe du Monde au Qatar. Les rumeurs voulaient également qu’il revienne en Corée du Sud à l’été 2022 afin de retrouver de la compétitivité en vue de la compétition. Positionné en milieu défensif, Son Jun-ho ne compte pas sur son physique pour participer au jeu, mais plus sur son activité et ses qualités techniques et de passe. Il est également capable de dicter le rythme du jeu ce qui fait de lui un métronome. Toutefois, Son Jun-ho n’a jamais vraiment percé sur la scène internationale et la Coupe du Monde sera un véritable défi pour lui.

Paik Seung-ho (25 ans / milieu défensif et relayeur / 14 sélections / Jeonbuk) : formé à la Masia, Paik Seung-ho n’a pas réussi à s’imposer en Europe que ce soit à Girona ou à Darmstadt. En 2021, il fait revient en Corée du Sud, mais pas dans son premier club formateur de Suwon Bluewings. Sa signature avec Jeonbuk entraîne une polémique autour du joueur qui se règle finalement à l’amiable. Avec les Green Warriors, Paik Seung-ho ne tarde pas à s’imposer au milieu de terrain, lui d’abord formé pour évoluer sur une aile. Mais ses capacités de conservation de balle et de feinte de corps combinées à sa qualité de passe en font un bon milieu défensif pouvant également être un relayeur puisqu’également très à l’aise balle au pied dans les situations offensives. Star annoncée en compagnie de Lee Seung-woo lors du Mondial U20 2017 organisé en Corée du Sud, Paik Seung-ho connait sa première sélection en juin 2019 face à l’Iran. Il est ensuite régulièrement appelé par Paulo Bento sans être un titulaire dans le dispositif du Portugais. Au Qatar, il devrait être remplaçant et devrait lui aussi souffrir de son déficit physique qui lui a déjà porté préjudice en Europe.

Hwang In-beom (26 ans / milieu relayeur ou meneur / 37 sélections / Olympiakos) : le « Fils de Daejeon » a grandi et été formé à Daejeon où il a naturellement débuté sa carrière en 2015. Très tôt, il a attiré les regards et de grands espoirs ont été placés en lui-même s’il n’a évolué qu’une saison en K League 1. Parti faire son service militaire avec Asan Mugunghwa en 2018, il remporte les Asian Games avec la Corée du Sud et est donc démobilisé après une année de service. Il s’envole alors vers l’étranger et signe avec Vancouver en MLS puis le Rubin Kazan en Russie. À la suite de la guerre en Ukraine, il quitte le championnat russe en 2022 et s’engage avec le FC Seoul pour rester en forme à l’approche de la Coupe du Monde. En juillet, il s’engage avec le club grec Olympiakos. Il est convoqué pour la première fois en sélection nationale en septembre 2018 avec l’arrivée de Paulo Bento à la tête de l’équipe. Homme fort du sélectionneur portugais, Hwang In-beom est le pilier du milieu de terrain aux côtés de Jung Woo-young. Relayeur ou meneur de jeu, Hwang In-beom a une très bonne vision du jeu, une bonne capacité à conserver le ballon, à dribbler et un jeu de passe au-dessus de la moyenne. Comme ses compatriotes, il est encore léger physiquement et sujet aux blessures, même si évoluer en Europe l’a fait progresser sur ce plan. Hwang In-beom arrive au Mondial dans la peau d’un titulaire et sera scruté par tous les supporters sud-coréens.

Lee Jae-sung (30 ans / milieu offensif / 64 sélections / Mayence) : formé à Korea University, Lee Jae-sung a été repéré par Jeonbukil débute sa carrière en 2014. Avec Jeonbuk, il remporte quatre K League (2014, 2015, 2017 et 2018) ainsi que l’Asian Champions League en 2016. Il est également désigné meilleur joueur de K League en 2017, au terme d’une année exceptionnelle pour lui. Remportant très tôt les Asian Games 2014 et s’imposant comme le meilleur milieu offensif d’Asie, Lee Jae-sung retarde le grand saut vers l’Europe jusqu’en 2018 où il s’engage avec Holstein Kiel en 2. Bundesliga après la Coupe du Monde russe, à laquelle il participe. En 2021 et trois saisons pleines avec Holstein Kiel, il s’engage avec Mayence pour découvrir la première division allemande. Convoqué pour la première fois en 2015 avec les Guerriers Taeguk, Lee Jae-sung n’a jamais été le joueur qu’il est en club, trouvant difficilement sa place sous les ordres de ses différents sélectionneurs. Excellent avec Jeonbuk sous Choi Kang-hee dans le cœur du jeu, il n’arrive pas à rayonner autant en sélection où il est parfois positionné sur le flanc gauche de l’attaque. Quoi qu’il en soit, Lee Jae-sung reste un joueur au service du collectif avec une excellente vision du jeu ce qui lui permet de parfaitement organiser le jeu offensif de son équipe en accélérant le jeu en une touche de balle. Lee Jae-sung arrive au Qatar dans la peau d’un n°10 qui lui convient parfaitement sur le papier.

Kwon Chang-hoon (28 ans / milieu offensif / 42 sélections / Gimcheon Sangmu) : formé à Suwon, Kwon Chang-hoon a débuté sa carrière avec les Bluewings en 2013 avec qui il explose véritablement en 2015. En 2017, il s’engage avec Dijon et connait sa première expérience européenne, avant de rejoindre Fribourg en 2019. En 2021, devant remplir ses obligations militaires, Kwon Chang-hoon rentre au pays en s’engageant avec les Suwon Bluewings juste avant de rejoindre Gimcheon Sangmu en 2022 afin d’effectuer son service militaire. Sur la scène internationale, Kwon Chang-hoon est convoqué avec les Guerriers Taeguk pour la première fois en 2015 et était pressenti pour disputer le Mondial 2018 avant de se blesser gravement au tendon d’Achille. Une blessure qui a changé le joueur qui n’a jamais véritablement retrouvé son niveau. Plus à l’aise en soutien d’un attaquant, Kwon Chang-hoon est plus souvent utilisé sur le flanc droit (voir gauche) de l’attaque où son explosivité lui permet de faire des différences. Il est un atout offensif indiscutable pour Paulo Bento malgré sa saison là aussi en demi-teinte et devrait jouer sa place de titulaire avec Hwang Hee-chan et Lee Jae-sung.

Jeong Woo-yeong (23 ans / milieu offensif / 9 sélections / Fribourg) : membre de l’académie d’Incheon, Jeong Woo-yeong s’est fait repérer par le Bayern Munich où il a terminé sa formation avant de rejoindre Fribourg en 2019 afin d’obtenir du temps de jeu. Régulièrement remplaçant, Jeong Woo-yeong ne s’est pas encore imposé dans son club, mais possède une polyvalence chère à Paulo Bento ce qui lui a permis d’être convoqué pour la première fois en 2021 et de faire partie du groupe pour la Coupe du Monde. En effet, Joeng Woo-yeong peut jouer à tous les postes de la ligne d’attaque et compte beaucoup sur sa vitesse et sa capacité de dribble pour faire des différences. Actuellement plus utilisé dans l’axe, il effectue également un gros travail défensif et de pressing. Il devrait être un joueur à impact en fin de match pour la Corée du Sud.

Lee Kang-in (21 ans / milieu offensif / 6 sélections / Majorque) : véritable star en Corée du Sud, la pépite repérée dans un programme télévisé par Valence où il a débuté sa carrière en 2018 avant de rejoindre Majorque en 2021 pour jouer davantage est la « surprise » de cette liste. Laissé de côté par Paulo Bento pendant plusieurs mois, il avait néanmoins fait son retour dans le dernier rassemblement sans pour autant obtenir la moindre sélection. Son bon début de saison avec Majorque a donc permis à Lee Kang-in de figurer dans le groupe pour le Mondial 2022, mais sans lui assurer une place de titulaire. Utilisé sur le flanc gauche de l’attaque en club, il peut également jouer en meneur de jeu. Conservation de balle, dribble, et jeu de passe sont les principaux atouts du meilleur joueur de la Coupe du Monde U20 2019.

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Son Heung-min (30 ans / milieu offensif / 104 sélections / Tottenham) : est-il encore besoin là aussi de présenter Son Heung-min ? Star du pays et capitaine de la sélection, Sonny est l’arme offensive principale des Guerriers Taeguk sur son flanc gauche. Néanmoins, sa fracture du visage subie face à l’Olympique de Marseille juste avant le Mondial inquiète sur l’état dans lequel il sera pour participer aux matchs de la phase de groupe. Si le joueur a confirmé sa participation en portant un masque, la KFA laisse entendre que Son Heung-min pourrait manquer le premier match face à l’Uruguay. Alors qu’il va disputer son troisième Mondial, Sonny connait lui aussi le syndrome du super héros en sélection ayant beaucoup de difficulté à guider son pays vers la victoire. La pression qui pèse sur ses épaules est lourde et Son Heung-min tente souvent d’être le sauveur de la nation sans faire profiter ses coéquipiers des espaces libérés par les adversaires venus le marquer. Malgré cela, il est capable à tout moment de faire la différence et son absence serait un gros coup dur pour la Corée du Sud.

Hwang Hee-chan (26 ans / milieu offensif / 49 sélections / Wolverhampton) : formé par l’académie des Pohang Steelers, Hwang Hee-chan est repéré par RedBull en 2015 qui le fait venir à Salzbourg. Après avoir remporté les Asian Games 2018, il tente de s’imposer sans succès à Hambourg en 2018-2019, et revient à Salzbourg. Il explose finalement aux yeux de l’Europe en 2019-2020 grâce à son association avec Erling Haaland et Minamino Takumi. Leipzig décide donc de le faire venir, mais Hwang Hee-chan n’arrive pas à s’imposer et est finalement cédé à Wolverhampton en 2021 où il réalise de bons débuts avant de retrouver une place sur le banc. Dans une impasse en club, Hwang Hee-chan n’arrive pas à s’imposer dans une équipe évoluant dans l’un des quatre grands championnats européens. Souvent blessé, ses capacités de dribble et d’accélération observées à Salzbourg ne fonctionnent pas. Convoqué pour la première fois en sélection en 2016, il fait partie de l’équipe de Shin Tae-yong pour la Coupe du Monde 2018. Bien qu’en délicatesse en club, Paulo Bento continue de lui faire confiance, puisque Hwang Hee-chan reste un atout offensif important sur la scène asiatique. En compétition pour obtenir une place de titulaire sur la ligne offensive, Hwang Hee-chan peut apporter sa vitesse et sa percussion dans les phases de contre, mais arrive en manque de confiance au Qatar.

Na Sang-ho (26 ans / milieu offensif / 24 sélections / Seoul) : homme de confiance de Paulo Bento, Na Sang-ho a débuté sa carrière sous les ordres de Kim Hak-bum à Gwangju en 2017 en K League 1 où il a montré de belles choses. En 2018, il réalise une excellente saison en K League 2 et est désigné meilleur joueur de l’année avant de rejoindre le FC Tokyo. Au Japon, il ne parvient pas à s’imposer et revient en Corée du Sud pour la deuxième partie de saison en 2020, avec Seongnam. Na Sang-ho retrouve des couleurs et permet aux Magpies de se sauver de la relégation. En 2021, il s’engage avec le FC Seoul où il devient l’un des piliers de l’équipe. Néanmoins, si sa saison 2021 était plutôt correcte, sa saison 2022 fut une catastrophe. Na Sang-ho possède de bonnes capacités de vitesse et de dribble et son explosivité lui permet de faire la différence face à ses défenseurs, mais il manque toujours de justesse dans le dernier geste. Comme s’il n’avait jamais progressé depuis ses débuts cinq années auparavant. Malgré cela, Paulo Bento lui accorde sa confiance. Certes, pas en tant que titulaire, mais en sortie de banc, pour venir faire une différence en fin de match.

Song Min-kyu (23 ans / milieu offensif / 13 sélections / Jeonbuk) : formé par les Pohang Steelers, Song Min-kyu a fait ses débuts professionnels en 2018, mais devient rapidement titulaire en 2019 grâce à Kim Gi-dong, nouvel entraîneur du club qui a pu avoir le garçon sous ses ordres lorsqu’il entrainait les jeunes Steelers. En 2020, ses performances lui permettent de décrocher le titre de meilleur jeune de la saison avant de s’engager avec Jeonbuk à l’été 2021 avec qui il remporte la K League. Song Min-kyu connait sa première sélection la même année lors des éliminatoires à la Coupe du Monde 2022 face au Sri Lanka. Par forcément rapide, Song Ming-kyu est néanmoins difficile à défendre par ses changements de rythme incessants et sa capacité à s’engouffrer dans les espaces. Il possède également une bonne lecture du jeu pour se positionner et un très bon jeu de tête malgré sa petite taille (1m79). Comme Na Sang-ho, sa saison 2022 a été compliquée avec de nombreuses blessures et il sera un joueur de complément en sortie de banc pour Paulo Bento.

Les attaquants

Hwang Ui-jo (30 ans / attaquant / 49 sélections / Olympiakos) : connu en France pour son passage à Bordeaux entre 2019 et 2022, Hwang Ui-jo, « Fils de Seongnam », a été le numéro neuf tant attendu par la Corée du Sud sous Paulo Bento et connaitra sa première Coupe du Monde. Pas le plus doué techniquement, Hwang Ui-jo reste un joueur qui ne ménage pas ses efforts et ses courses incessantes en font un poison pour les défenses adverses. D’habitude bon à la finition, il manque beaucoup de duels en un contre un depuis son arrivée en Europe et n’a pas marqué le moindre but lors du troisième tour des éliminatoires. En 2022, il s’engage avec Olympiakos, mais ne convainc pas Michel qui le laisse hors du groupe. Hwang Ui-jo arrive donc au Mondial dans la peau du titulaire habituel, mais sans confiance puisqu’il n’a pas marqué depuis le début de saison et possède un temps de jeu faible. De quoi remettre sa place de titulaire en jeu surtout que Cho Gue-sung frappe à la porte.

Cho Gue-sung (24 ans / attaquant / 16 sélections / Jeonbuk) : le meilleur buteur de K League 2022 a été formé dans un rôle défensif lors de ses débuts à Gwangju University avant d’être repositionné en attaque. Il rejoint le FC Anyang en 2019 pour débuter sa carrière professionnelle en K League 2. En un an, il devient titulaire indiscutable, inscrit quatorze buts et s’engage dans la foulée avec Jeonbuk. En 2020, il profite de la règle des joueurs U22 pour obtenir du temps de jeu, mais est repositionné sur l’aile face à la concurrence et connait donc une saison difficile. En 2021, conscient qu’il ne pourra plus bénéficier de la règle U22, il décide de faire son service militaire avec Gimcheon Sangmu et retrouve enfin la place de n°9. En 2022, de retour en K League 1 après avoir remporté la seconde division, il termine meilleur buteur de la saison qu’il conclut à Jeonbuk. Appelé pour la première fois en sélection en septembre 2021, Cho Gue-sung profite du manque de joueur à ce poste pour faire sa place. Dans un profil plus complet que Hwang Ui-jo, Cho Gue-sung participe plus au jeu que son compatriote et peut également jouer le rôle de pivot. En pleine forme, il vient concurrencer Hwang Ui-jo pour la place de titulaire. A voir si Paulo Bento la lui confiera.

Oh Hyeon-gyu (21 ans / attaquant / 1 sélection / Suwon Bluewings / réserviste) : absent de la liste officielle des vingt-six, Oh Hyeon-gyu voyagera avec l’équipe afin de pallier un potentiel forfait de Son Heung-min. Formé par les Suwon Bluewings, le jeune avant-centre a connu un début de carrière timide en 2019. En 2020, il décide de faire son service militaire avec Sangju/Gimcheon Sangmu où il commence à mettre ses premiers buts au niveau professionnel. Il explose véritablement lors de la seconde partie de l’année 2022 en portant l’attaque des Bluewings dans la quête du maintien. Paulo Bento le convoque pour préparer le Mondial, lui offre une sélection face à l’Islande et lui donne même un espoir de participer à la plus belle des compétitions.

Équipe type (prévisionnelle)

Kim Seung-gyu – Kim Jin-su, Kim Young-gwon, Kim Min-jae, Kim Tae-hwan – Jung Woo-young, Hwang In-beom – Son Heung-min, Lee Jae-sung, Hwang Hee-chan – Hwang Ui-jo

 

 

Photos : JUNG YEON-JE/AFP via Getty Images

Baptiste Mourigal
Baptiste Mourigal
Rédacteur Asie, spécialisé Corée du Sud (K League, KFA) à suivre sur @KleagueFR